Traitement et valorisation
Naissance de la filière de recyclage
L'introduction des capsules de café en aluminium par Nespresso en 1994 a révolutionné la manière dont les amateurs de
café préparent leur boisson favorite. La commodité et la qualité de l'expérience ont été largement appréciées, mais cette innovation a également suscité des préoccupations environnementales en raison du manque de recyclage des capsules.
Le choix de l'aluminium par Nespresso était motivé par ses propriétés protectrices, assurant la fraîcheur et la qualité du café. Cependant, la production et le recyclage de l'aluminium posent des défis écologiques majeurs, notamment en termes d'extraction de bauxite et de complexité du recyclage.
Au début, l'absence de filière de recyclage appropriée a conduit à l'accumulation de millions de capsules non recyclées, exacerbant le problème environnemental. Pour remédier à cette situation, Nespresso a mis en place son propre réseau de recyclage en partenariat avec des entreprises et des organismes publics et s'est engagé dans la production de capsules contenant jusqu'à 80 % d'aluminium recyclé, réduisant ainsi son empreinte environnementale.
La seconde vie des capsules Nespresso
Selon leur lieu de collecte, les capsules Nespresso peuvent être recyclées de 2 manières différentes :
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Recyclage via la filière dédiée :
-> les capsules Nespresso en aluminium, récupérées dans les déchèteries, les supermarchés, les Boutiques Nespresso et les entreprises, sont acheminées vers un centre de recyclage spécialisé dans le traitement des capsules Nespresso de plusieurs pays européens.
L'aluminium est ensuite fondu pour la fabrication de nouveaux objets, tandis que le marc de café est valorisé par compostage ou méthanisation.
- Recyclage via la poubelle jaune :
-> les capsules en aluminium collectées via le tri sélectif sont dirigées vers des centres de tri équipés d'une technologie appelée "courant de Foucault". Ce dispositif magnétique éjecte et sépare automatiquement les emballages en aluminium des autres matériaux.
Les "petits" morceaux d'aluminium sont ensuite envoyés à une entreprise équipée d'un four à pyrolyse, qui récupère tout l'aluminium pour le revendre à des fonderies afin de fabriquer de nouveaux objets tels que des cannettes ou des vélos, par exemple.